Camping sauvage

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Envie de changer un peu du train-train des vacances.

Un mari qui bosse plus qu'il ne travaille pas en 24 heures.

Le grand devenu manoeuvre sur des chantiers pour gagner un peu de sous ce mois de juillet.

Nous sommes donc partis les 3 jeunes et moi camper sur un terrain encore dans la famille (pas pour longtemps) dans les Cévennes.

Quel régal !

Nous nous sommes vraiment régalés. Tout était sujet à rigolade, même les quelques gouttes de pluie nous obligeant à tout ranger à vitesse grand V, les bruits de sangliers pendant la nuit, les chats sauvages qui hurlaient, le panier qui est tombé du coffre de la voiture dans une pente faisant rouler toutes nos affaires au sol, la crotte de biquette toute sèche rentée dans ma chaussures (beurk quand même hein !), faire pipi sous la pluie, voir la soupe déborder de la casserole sur le camping gaz, se faire surprendre par une petite souris... et j'en passe.

Nous avons commencé par une balade dans Anduze avec, Miléna en rêvait, une dégustation de glace à la terrasse d'un restaurant-bar au centre du village. Faut dire que ce n'est pas vraiment dans nos habitudes les cafés et autres restos. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le lieu où nous souhaitions planter notre tente, sur les hauteurs d'Anduze (de ce qui reste à la famille de mon chéri). Au vu de la configuration des lieux et de mon impossibilité à porter quoi que ce soit avec mon bras droit (épaule avec tendinite macro-calcifiée très douloureuse et non traitée depuis 6 ans), nous ne nous sommes finalement pas aventurés dans les sous-bois mais avons planté notre tente sous des oliviers, non loin de la voiture.

Un bon pique-nique après les efforts d'installation, une balade digestive où les couleurs du coucher du soleil ont ravis nos yeux émerveillés par tant de beauté (sans appareil photo, tout est dans nos esprits), l'invention d'une histoire avec des mots trouvés au hasard et la nuit est tombée. Miléna a plus ou moins bien dormi, Jihanne a sombré dans les bras de Morphée en boule contre moi, Melvine a eu beaucoup de mal à trouver le sommeil et moi... entre dormir au sol à cause d'un matelas non gonglé pour cause d'absence de bouchon (oui, c'est ballo-ballo comme truc !), écouter mon fiston tourner dans tous les sens sur son matelas et mon épaule douloureuse, je n'ai dormi qu'une malheureuse petite heure jusqu'à ce que le premier se réveille et en fasse autant pour tous : 6 heures du mat'. Dur-dur. "Maman, si on finissait l'histoire d'hier soir ?" "OK !".

Et vous savez ce que nous avons admiré pendant plusieurs minutes en nous levant : 2 lapins trops mignons au fond d'une prairie : un moment enchanteur où nous ne nous serions même pas étonné de voir aparaître un elfe tellement nous étions tous dans une sorte de communion contemplatative de ces 2 petits êtres si attachants. Le temps était ce jour là très brumeux, tristounet presque. Cela ne nous a pas empêché de nous balader dans la forêt avant de plier bagages et de rentrer à la maison (prendre une bonne douche !).

JOUR 1 (24/7) :

anduze1anduze4anduze5tavillon1

JOUR 2 (25/7) :

tavillon2tavillon3tavillon6tavillon5tavillon4

Un délicieux moment dont nous garderons un souvenir précieux : notre première virée tous les 4, en pleine nature avec beaucoup de rires.

S
c'est si bien conté que j'ai l'impression d'avoir partagé ces merveilleux moments avec vous!!
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M
Très belle article mamounette. J'avais oublierb la crotte de biquette dans ta chaussure (beurk !). Merci encore !<br /> Des poutous
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